Escroquerie à l’aide au remboursement d’argent

Faux messages promettant des remboursements suite à des arnaques sur internet

Nous avons ajouté une nouvelle page sur le site arnaqueinternet.com qui traite des arnaques concernant les propositions d’aide pour des remboursements d’argent perdu après une arnaque sur le web

remboursements d'argent

En effet, des escrocs envoient des e-mails ou postent des messages sur des forums, en indiquant pouvoir aider les victimes d’arnaque à se faire rembourser. Mais ces messages ne sont rien de plus que de nouvelles tentatives d’escroquerie. Ils visent sans scrupules les personnes ayant déjà souffert d’une arnaque sur internet.

Une fois la prise de contact effectuée, les escrocs indiqueront pouvoir vous aider à retrouver votre argent, mais vous demanderont des frais au préalable, pour ouvrir le dossier par exemple. C’est là que se situe l’escroquerie, si vous avancez de l’argent, vous tombez dans le piège et ne recevrez pas l’aide escomptée. Au contraire, vous perdrez un peu plus d’argent

Deux exemples de telles escroqueries sont inclus, l’un portant sur une fausse proposition d’aide de Western Union, l’autre sur un faux service d’aide d’Interpol. Ces messages postés sur des forums demandent de prendre contact en utilisant des adresses e-mail qui mettent rapidement le doute (notamment par le fait qu’il s’agit d’adresse gmail dans les exemples fournis).

On peut regretter que les propriétaires des sites internet qui laissent paraitre de telles tentatives d’arnaques sur leurs forums ne soit pas plus vigilant. Par leur manque de rigueur dans la modération des messages postés, ils favorisent le travail des escrocs et encouragent de nouvelles arnaques.

En attendant, nous vous conseillons de rester méfiant et de fuir des propositions d’aide aux remboursements sur internet. Peu importe si ces propositions d’aide émanent de soi-disant services sérieux comme western union, Interpol, ou même des avocats, des notaires, voire d’obscurs contacts à l’autre bout du monde.

Les 3 arnaques les plus actives au 1er trimestre 2012

Classement des arnaques les plus actives au 1er trimestre 2012

Selon Bitdefender, le créateur de logiciels de sécurité Internet et antivirus, et son dernier rapport sur les activités concernant la sécurité, les arnaques les plus actives au premier trimestre 2012 sont les suivantes :

Spam

45% des spams offrent des produits pharmaceutiques, ce qui en fait de loin le sujet de prédilection des escrocs. De multiples e-mails parviennent dans nos boites de réception vantant les bienfaits de médicaments, dont souvent ceux qui traitent de problèmes d’infertilité masculine, à l’image de la célèbre pilule bleue.

Viennent ensuite, la contrefaçon (15%), le casino (13%), les rencontres (8%), etc. La plupart du temps, les spams sont rédigés en texte brut. Mais les plus modernes incluent désormais des images ce qui leur donne une apparence plus professionnelles et ce qui les rend plus difficiles à déceler.

Phishing

arnaques actives selon bitdefender

Les e-mails hameçonnage représentent environ 2,5% du spam et concernent principalement les banques et les sociétés financières. Il est intéressant de noter que la plupart des sites de phishing sont hébergés aux États-Unis (approximativement 40%), ce qui constitue une large majorité, car viennent ensuite les sites hébergés en Allemagne (6%), au Brésil (5%) et en Espagne (5%).

Essentiellement ciblés par le phishing, on retrouve loin devant PayPal (32,4%), puis Santander UK (2,76%) et Mastercard (1,49%). Hors institutions financières, on retrouve Facebook (5,10%), TAM Airlines (3,8%) et AOL (1,24%).

Facebook

Les escrocs ont intensifié leurs activés sur Facebook, le nombre d’utilisateurs de ce dernier approchant les 800 millions. Facebook est devenu le nouveau terrain de chasse des escrocs en tout genre et les arnaques y pullulent désormais. Safego, la solution de sécurité Bitdefender pour Facebook, détecte en moyenne entre 10 et 45 arnaques différentes par jour, ce qui démontre l’activité soutenue des escrocs sur le plus célèbre des réseaux sociaux.

Débits frauduleux sur comptes bancaires : 500 000 ménages victimes en 2010

Enquête sur les débits frauduleux sur les comptes bancaires en 2010

Les débits frauduleux réalisés sur les comptes bancaires sont au cœur de la dernière enquête « Cadre de vie et sécurité ». Celle-ci a été réalisée en 2011 par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).

Selon cette étude, 3,4 % des ménages déclarent avoir été victimes d’un ou de plusieurs débits frauduleux sur leur(s) compte(s) bancaire(s) en 2009 ou en 2010, et 1,8 % au cours de l’année 2010. On estime que 500 000 ménages ont été victimes de ce type d’escroqueries bancaires au cours de l’année 2010.

60% des victimes ignorent comment l’escroc a procédé

ONDPR : Les débits frauduleux en 2010

50 % des victimes disent que le débit (ou série de débits frauduleux) le plus récent résulte d’un achat effectué à l’aide de leurs informations bancaires (numéros de compte, numéros de carte, identifiants de connexion…) sur Internet.

Il n’y a pas de montant type qui se dégage. Le débit (ou série de débits frauduleux) peut concerner des sommes peu élevées (31 % des débits déclarés sont de montant inférieur à 100 €). Mais cela peut au contraire être des sommes très élevées (14 % sont supérieurs à 1 000 €). La moitié des débits frauduleux déclarés par les ménages sont inférieurs à 250 €. Le montant moyen est de 750 €, mais est très influencé par des préjudices sur des montants élevés.

70 % des ménages victimes disent avoir découvert l’existence du débit frauduleux en consultant un relevé d’opérations. 60 % d’entre eux ignorent totalement comment l’auteur a procédé pour obtenir des informations confidentielles sur leur(s) compte(s) bancaire(s). D’ailleurs, cette dernière statistique renforce le fait que les escrocs utilisent des moyens qui sont encore méconnus du grand public. Il convient à nouveau de rappeler à chacun d’être vigilant sur internet lorsqu’on se sert de ses moyens de paiement.

Environ un ménage ayant été victime sur deux déclare avoir déposé plainte pour le débit (ou série de débits) le plus récent auprès
de la police et de la gendarmerie. Près de quatre sur cinq affirment avoir été remboursés en totalité par leur banque.