L’usurpation d’identité est un fléau en croissance exponentielle. Pour usurper une identité, les escrocs vont se « servir » sur le web où beaucoup d’entre nous laissent des données sensibles sans se douter des conséquences.
Les réseaux sociaux, c’est sympa, mais attention à l’usurpation d’identité. Énormément de monde a un compte du type Facebook, dans lequel on renseigne qui on est, ce que l’on fait de sa journée. Nos amis ou notre famille partage ainsi notre quotidien, sans qu’il soit besoin d’envoyer des mails à tout le monde.
Notre site internet est également conscient de tout le potentiel des réseaux sociaux, car il permet à nos fans de suivre l’actualité des arnaques sur internet via compte facebook (vous pouvez y laisser un « j’aime » au passage), un twitter et un compte Google+.
Mais laisser des informations trop personnelles sur les réseaux sociaux peut avoir un revers que vous ne soupçonnez peut-être pas. En effet, pour des personnes mal intentionnées, il est très facile d’aller puiser dans les informations personnelles laissées sur internet. Une fois munies de ces données, des escrocs peuvent procéder à l’usurpation de votre identité…
Cela vous parait un peu gros ? Détrompez-vous.
Avec seulement un nom, un prénom, une photo et une adresse, il est déjà possible de nuire à quelqu’un. De plus, les réseaux sociaux ont tendance à nous pousser à donner des informations personnelles. Ils font apparaitre un compteur qui affiche le pourcentage de données renseignées et invite à faire grimper ce chiffre en vous demandant, tour à tour, la ville dans laquelle vous habitez, où vous travaillez, …
Le travail des escrocs est davantage facilité lorsque vous leur donnez directement des documents sensibles. Lors des arnaques à la loterie, des arnaques à l’héritage ou des arnaques au prêt d’argent par exemple, les premières choses que vont vous demander les escrocs, ce sont des renseignements personnels et une copie de votre carte d’identité ou de votre passeport.
Les conséquences d’une usurpation d’identité sont dramatiques. Aussi bien au niveau personnel que pour l’entourage (endettement, divorce, tentative de suicide…). Aussi, prévenez-vous contre ce fléau qu’est l’usurpation d’identité en limitant les informations que vous laissez sur internet à propos de vous.
L’association On m’a volé mon identité créée par Dalila Bouhezila, elle-même victime d’usurpation d’identité dans le passé, aide les victimes et sensibilise la société sur ce phénomène grandissant.